Hydra : Trivisa réinvente l’Higonokami
Trivisa est une marque que j’avais présenté sur la chaîne Knives and Steels le 23 décembre 2022 et qui progresse très vite en développant ses gammes.
Une marque qui propose de la très belle qualité à petit prix. Ce qui est intéressant c’est que Trivisa conçoit des couteaux de style assez particulier. Au début on avait des modèles assez old school et maintenant je trouve qu’il y a une nette évolution vers plus de modernité tout en conservant une sorte de marque de fabrique avec comment dire, un goût pour l’authenticité, un petit côté rétro rustique très élégant.
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J’avais déjà été séduit par la mise en valeur de leurs couteaux sur leur site internet. Des compositions des photos et la mise en scène avec différents équipements tels que cartes topographiques, boussoles, gants, lampes. Ca crée une ambiance avec un ensemble de produits qui évoque l’outdoor, l’aventure. Un peu l’équipement qu’embarquerait un Indiana Jones dans sa pochette.
Si vous faites l’acquisition d’un Trivisa, vous serez agréablement surpris à la réception du colis, la boîte en carton du couteau est sous film protecteur, cette boîte est jolie et tout est bien agencé à l’intérieur : la pochette, le chiffon microfibre et le couteau qui se trouve dans un petit sachet plastique. C’est propre, sérieux, précis, précieux.
Ca donne directement un avant goût de la méticulosité avec laquelle sont conçus et assemblés les couteaux comme nous allons le voir.
L’Hydra, un couteau qui ne manque pas d’intérêt car il s’agît d’une sorte d’Higonokami modernisé. J’avais présenté le traditionnel couteau Higonokami japonais dans la vidéo sur les systèmes d’ouverture.
L’Higonokami traditionnel est un couteau rustique, basique et Trivisa vient d’en faire une sérieuse mise à jour en lui apportant les petits raffinements techniques de notre époque. On pourrait dire qu’il s’agit d’un Higonokami 2.0.
On retrouve une forme de lame Higonokami, de type reverse tanto, et son système d’ouverture à levier, le « Chikiri ». .
Mais cette fois on a un mécanisme fluide sur roulements à billes céramiques, une poignée avec plaquettes en micarta et surtout un verrouillage de la lame via un button lock pour refermer le couteau. Le levier qui lorsqu’on déploie la lame forme un jimping en début de manche.
C’est vraiment appréciable, on peut ouvrir le couteau facilement de la main gauche comme de la droite, avec le chikiri, ou même le button lock. Le couteau est super bien équilibré et la lame vient se reloger dans le cadre par simple pression sur le button lock. Un vrai régal.
Ce couteau est très élégant, livré avec une cordelette de type paracord d’aspect camouflage C’est sympa pour le style et c’est pratique.
Je trouve vraiment intéressant ce concept de reprendre un couteau traditionnel pour en faire une version contemporaine.
Ce qui m’a surpris sur ce couteau c’est l’acier de sa lame. Un acier 10Cr15CoMoV qui avait jusqu’à présent échappé à mon inventaire des aciers de coutellerie, mais qui est en fait l’équivalent du VG10 japonais de chez Takefu.
On a donc un bon acier inox sur notre Hydra. Je rappelle que le VG10 est l’acier qu’on trouve par exemple sur certains couteaux outdoor survie de chez Fällkniven. Un alliage qui contient du cobalt et même un peu de vanadium pour accroître la résistance à l’usure et donc la conservation du tranchant. Mais ce n’est pas le seul point positif de ce couteau. La fluidité est excellente, la lame rentre facilement après avoir actionné le button lock.
La précision d’assemblage inspire confiance, tout comme l’épaisseur des platines en acier Inox.
La plaquette en micarta présentent deux rainures. Un souci du détail et de l’esthétique appréciable. Le clip de poche en acier permet un port discret, réversible pour les gauchers si je me fie à la présente d’un pré-trou côté opposé.
Le manche s’affine en direction de la lame tandis que la lame s’élargit un peu en direction de la pointe.
On a un couteau qui a les ingrédients pour être fiable et solide.
Il n’est pas très grand, il pèse 78 g et sa lame mesure tout de même 81 mm de long pour 3mm d’épaisseur.
Les quelques tests de coupes le révèlent très performant, la lame d’émouture parfaitement plate pénètre facilement dans le tuyau d’arrosage en polyester 3 couches. Même si une lame courbée aurait sans doute été encore plus efficace et confortable pour ce type de coupe qui nécessite un basculement. Sur la paracorde également pas de problème, ça tranche net !
Cet Hydra à 63 dollars pourra ravir les collectionneurs et utilisateurs. Il est aussi dispo en finition plaquette carbone et avec manche micarta noir, lame noire.