Fällkniven S1X – couteau de survie

Quand on part en excursion, il faut mieux être équipé d’un excellent couteau de survie, prêt à faire face à toute épreuve et situation. Ces outils fiables sont conçus pour un usage intensif. Et en milieu naturel, sauvage, la survie n’est pas une option.

Les couteaux Fällkniven sont parmi les meilleurs du monde en matière de couteaux de survie avec lame en acier inox. L’entreprise Fällkniven a été créée en 1984 et les premiers couteaux ont été commercialisés en 1987. Il s’agit d’une entreprise familiale, basée dans le comté de Norrbotten, au nord de la Suède.

Il faut savoir que tous les couteaux Fällkniven sont fabriqués au Japon depuis 1997.

Toute la conception, les tests et le développement sont réalisés par Fällkniven au sein de l’entreprise en Suède.

Toute la distribution se fait à partir de leur entreprise en Suède.

Dans la gamme outdoor/survie le S1X est selon moi le modèle le plus polyvalent. Le S1X en version black, commercialisé au prix de 300 dollars. C’est la version full-tang plate semelle du S1 classique ou S1Pro. Il est aussi appelé Forest Knife, ce qui tend à faire comprendre qu’il est très adapté à la pratique du bushcraft. La lame est composée d’acier CoS. Les dimensions sont nettement supérieures à celles du F1X mais bien plus modérées que celle du A1X. Il comporte également des plaquettes en Thermorun, ce plastique qui assure une bonne adhérence et absorbe les chocs. Cette version black possède donc un revêtement noir qui est du carbure de tungstène extrêmement résistant à l’abrasion. Ce rendu noir varie selon l’orientation de la lame et l’incidence des rayons lumineux. La lame paraît parfois ainsi seulement grisée et parfois très sombre. C’est d’un très bel effet. Cette lame est aussi impressionnante avec son épaisseur. L’efficacité en coupe est redoutable et la maniabilité excellente.

La lame présente comme sur les précédents modèles un faux tranchant sur le dos de la pointe, on a un décrochement qui forme une garde. Le couteau présente un trou pour y passer une lanière, il est souvent appréciable par sécurité et confort de pouvoir ajouter une corde à son manche. Cette lame est formé d’acier CoS japonais, un alliage de milieu de gamme. Le CoS est un acier proche du VG10 lui aussi japonais et proche également du N690Co autrichien de Böhler. La différence tient à la structure laminée du CoS dont le noyau comporte un acier plus riche en cobalt. D’ailleurs on voit la petite ligne de démarcation du noyau sur l’émouture en acier CoS. Le tranchant est plus dur et rigide, plus durable tandis que les flancs sont formés par deux couches d’acier plus souple. Ce CoS n’est pas un acier issu du process de métallurgie des poudres mais c’est un très bon acier pour les couteaux outdoor. Il résiste très bien à la corrosion. C’est un acier sans point faible. Assez bonne ténacité, facile à affûter, conservant bien son tranchant et inoxydable.

Ce S1X est un couteau parfait pour toutes les coupes de bois, qu’il s’agisse de coupes à la volée, ou de travail de précision pour sculpter. Il est aussi à l’aise en bâtonnage. On prend réellement du plaisir. Il n’est pas trop lourd et vraiment performant.

Le seul reproche que je ferais à ces couteaux de la gamme X, concerne le manche, je trouve dommage que Fallkniven ne propose pas d’autres variantes, comme par exemple du micarta ou G10. Ca donnerait sans doute plus de charme au couteau sans nuire bien au contraire à sa qualité ou sa robustesse.

Sur les couteaux de la gamme X, l’étui est vraiment d’excellente conception car il comporte un système de loquet pour bloquer le couteau. C’est efficace et sécurisant. Je dirais même que c’est un de mes étuis préférés. On dégage facilement le couteau de l’étui, et il reste parfaitement bloqué dedans. Le passant de ceinture est situé en hauteur ce qui empêche toute gêne au niveau des hanches.

Comme je le disais en intro, ces couteaux font indéniablement partie des meilleurs au monde, il suffit de les tester pour s’en convaincre. Ce sont vraiment des outils sur lesquels on peut compter conçus pour les opérations rudes et répétitives.

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